Le Programme de Féminisme Politique de la Fondation Friedrich-Ebert (FES) a lancé le podcast féministe "Masaha" en 2019 afin de fournir un espace pour des débats féministes qui s'appuient sur une critique féministe transnationale et anticapitaliste de la situation socio-économique, culturelle et politique dans la région MENA.
Les crises que nous observons dans le monde ont mis en évidence les inégalités sociales et économiques existantes que les féministes appellent à combattre depuis de nombreuses décennies. Dans le contexte de la région MENA, les mouvements féministes ont travaillé sans relâche pour lutter contre les structures patriarcales et capitalistes qui marginalisent les femmes, les migrants et les travailleurs.euses. et pour proposer des modèles alternatifs adaptés au contexte de la région et plus équitables et assurer la protection des droits des individus et des communautés.
Le podcast "Masaha" invite les militants et les défenseurs des droits des femmes à mettre la lumière sur des problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui se posent, à en discuter, à fournir des critiques féministes sur ces problèmes et à proposer des alternatives et des solutions pratiques qui informent la mobilisation féministe dans la région. En discutant de sujets relatifs à notre vie et nos expériences quotidiennes et à la façon dont nous naviguons dans le monde qui nous entoure, le podcast présente les connaissances féministes d'une manière accessible et pertinente pour tout le monde dans la région. Le podcast est publié par Sowt, une plateforme de podcast basée en Jordanie avec une large portée dans la région MENA.
Depuis son lancement en 2019, FES a produit deux saisons complètes. La première saison a abordé des sujets liés à l'avenir du travail d'un point de vue féministe et aux différentes façons dont les marchés du travail et les systèmes économiques sont discriminatoires à l'égard des femmes dans toute leur diversité. Une partie des épisodes a également abordé l'impact du COVID-19 sur les femmes de la région. La deuxième saison s'est concentrée sur les écoles et les mouvements féministes, examinant les développements pertinents dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
S'appuyant sur le succès et la large portée des épisodes podcastés, FES produit actuellement une troisième saison. La nouvelle saison se concentre sur les impacts des politiques macro-économiques sur les pays de la région, avec un accent particulier sur la justice de genre, la justice sociale et la justice climatique.
Cet épisode aborde les crises environnementales actuelles observées à travers le monde et propose une analyse de ces crises d’une perspective écoféministe. Cela comprend la mise en évidence des causes profondes du changement climatique en se concentrant sur le capitalisme/l'extractivisme et les injustices sociales qu'ils (re)produisent, en mettant l'accent sur les différentes façons dont le changement climatique affecte la vie des femmes et des filles.
L'épisode donne un aperçu sur le mouvement féministe « écoféminisme », sa définition, son histoire ainsi que les différentes branches écoféministes. L'épisode met également la lumière sur les moyens par lesquels l'écoféminisme peut être contextualisé et compris dans la région MENA, les mouvements ou initiatives existants avec une direction similaire dans la région MENA et discute des opportunités et des défis auxquels ces mouvements sont confrontés dans ce contexte. Enfin, l'épisode propose des recommandations pour aborder les questions environnementales dans une perspective écoféministe.
Parmi les intervenants figurent Angela Saadé, co-fondatrice de l’Organisation JIBAL au Liban, Deema Kaedbey, co-fondatrice et co-directrice du « Knowledge Workshop », Safaa Taleb, rédactrice en chef du « Knowledge Workshop » et Wiki Gender et Rula Asad, co-fondatrice et directrice exécutive du Réseau des Femmes Syriennes Journalistes (SFJN).
L'épisode du podcast se penche sur l'impact de la privatisation, des mesures d'austérité et du rationnement sur le genre, en examinant la manière dont ils affectent l'accès aux biens essentiels (par exemple, les serviettes hygiéniques), aux services (par exemple, les soins de santé, la protection contre la violence) et aux mécanismes de protection sociale. L'épisode examine ensuite les mesures spécifiques prises par les gouvernements en période de crise ou de troubles économiques et politiques, et explique comment ces mesures exacerbent davantage les défis déjà rencontrés par les femmes et les filles.
Nous examinons les sujets ci-dessus dans le contexte de la région MENA en utilisant une optique féministe socialiste et fournissons des recommandations pour des alternatives économiques. Une définition du féminisme socialiste sera abordée au cours de l'épisode, ainsi qu'un aperçu de l'histoire du mouvement ainsi que du mouvement dans la région MENA.
Parmi les intervenants figurent Shams Radwani Aabidi, militante féministe tunisienne, la militante palestinienne Sarah Kaddoura, fondatrice de Haki Nasawi, et Hadeel Badarna, doctorante à l'Université de Chicago.
Dans cet épisode de podcast, nous utilisons une optique féministe postcoloniale pour mieux comprendre les mouvements et récits féministes locaux et l'impact du colonialisme et des discours coloniaux sur les mouvements féministes dans la région. Nous examinons les façons dont le colonialisme a marqué les réalités des femmes, comment il les a dépeintes comme « autres » et comment les forces coloniales qui lèvent les drapeaux de l'autonomisation des femmes sont les mêmes qui exercent diverses formes d'oppression sur les femmes dans la région.
Nous avons mis la lumière sur les efforts et les mouvements au sein de la région en relation avec le féminisme postcolonial, l'activisme dans cette direction et les défis auxquels ces mouvements sont confrontés dans le contexte MENA.
Parmi les intervenants figurent Hind Ahmad Zaki, professeure adjointe à l'Université du Connecticut, Ibtisam Al Atiyat, professeure associée de sociologie au St. Olaf College et Nof Nasreddine, directrice du Centre du Développement de Collaboration Transnationaux à Londres.
Ce podcast se penche sur l'impact de la professionnalisation des mouvements sociaux féministes sur l'activisme féministe dans le contexte de la région MENA. L'épisode donne un aperçu historique du développement des organisations féministes et des droits des femmes dans la région et se penche plus sur son impact sur les structures des mouvements féministes, les discours féministes ainsi que sur les efforts de mobilisation. L'épisode aborde également les manières dont les structures bureaucratiques des organisations et la dépendance à l'égard du financement des donateurs internationaux entravent les efforts de mobilisation ainsi que les actions politiques féministes.
L'épisode met ensuite la lumière sur les mouvements existants qui travaillent à contrer les répercussions négatives résultant de la professionnalisation des mouvements sociaux féministes et propose des recommandations et des solutions pratiques pour les militants et les féministes dans ce sens.
Parmi les intervenants figurent Rim Benrjeb, journaliste et chercheuse de Tunisie, Islah Jad, professeure adjointe de Genre et Développement à l'Université de Birzeit, Palestine et Nadine Mouawad, militante féministe du Liban.
Cet épisode revisite le concept d'intersectionnalité, offrant un aperçu historique sur les mouvements féministes intersectionnels avec la région MENA et mettant en évidence les efforts de mobilisation actuels dans ce sens. L'épisode aborde des questions liées à la mesure dans laquelle les mouvements féministes sont intersectionnels et s'il existe des lacunes qui doivent être abordées pour faire avancer l'agenda féministe intersectionnel. Nous examinons si certains groupes minoritaires sont toujours exclus des efforts de mobilisation intersectionnelle et fournissons des recommandations pour aller vers une action collective plus forte et plus intersectionnelle.
Parmi les intervenants figurent Ibtisam Al Atiyat, professeure associée de sociologie au St. Olaf College, Farah Baba, Responsable du Plaidoyer et de la Communication au Mouvement Antiraciste (ARM) et Hareg, une travailleuse domestique migrante basé au Liban.
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Malgré les réformes que le Printemps Arabe espérait apporter, de nombreuses personnes dans différents pays de la région MENA sont toujours confrontées à des inégalités sociales et économiques et sont toujours marginalisées. Par conséquent, il doit y avoir d'autres solutions et des systèmes économiques alternatifs qui garantissent la justice et l'égalité pour tous. Le féminisme a tenté d'offrir de nouvelles solutions à des problèmes profondément enracinés, de remodeler le débat sur les échecs du capitalisme et de s'attaquer aux idées fausses sur le développement et la démocratie.
Le premier épisode du podcast Masaha aborde le thème de la justice sociale et son lien avec la justice de genre. Les personnes interrogées du Liban, d'Algérie et de Tunisie sont invitées à se demander si la justice et l'égalité ont été réalisées dans le contexte de la région MENA, et à proposer des recommandations dans ce sens en se basant sur les expériences des pays qui ont fait des progrès significatifs ces dernières années dans le monde Arabe, comme la Tunisie et l'Algérie.
De nombreuses raisons expliquent le manque d'accès des femmes au marché du travail, dont les plus importantes sont les obstacles créés par les lois et politiques discriminatoires existantes, ainsi que les normes patriarcales sociales. Dans cet épisode, nous abordons les obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour accéder au marché du travail, et approfondissons la compréhension de ces obstacles dans le contexte de divers pays Arabes et comment ces défis varient en fonction de leurs antécédents, de leurs niveaux d'éducation et des domaines de travail qui les intéressent. Les invitées de cet épisode sont Dr Wafaa Al-Khadra de Jordanie, Dalanda Largash de Tunisie et Ghada Barsoum d'Égypte.
Dans l'épisode précédent du podcast "Masaha", nous avons abordé les obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour entrer sur le marché du travail. Dans cet épisode, nous explorons les défis auxquels les femmes sont confrontées après leur entrée sur le marché du travail et les différentes formes de discrimination auxquelles elles sont exposées au travail, qui affectent leurs chances de progresser dans leur emploi et d'améliorer leurs conditions de vie. Les invitées de l'épisode sont Samia Latif et Salwa Kenno Sbai'i de Tunisie, et Mona Ezzat d'Egypte.
Au cours des dernières décennies, le travail de soins a occupé une grande partie du temps, des efforts et des énergies des femmes. Aujourd'hui encore, les femmes effectuent encore la plupart des tâches de soins rémunérées et non rémunérées. Dans les sociétés capitalistes, le travail reproductif des femmes se situe au bas de la pyramide, le travail productif des hommes se situe au milieu et la partie supérieure est occupée par les propriétaires des moyens de production. Avec l'augmentation de la population et du nombre d'hommes et de femmes âgés, et avec la présence persistante d'obstacles qui empêchent et limitent l'entrée des femmes sur le marché du travail, des mesures urgentes de réorganisation et de redistribution du travail de soins sont nécessaires.
Dans cet épisode, nous répondrons à des questions telles que : qu'est-ce que le travail de soins rémunéré et non rémunéré ? Qui sont les personnes qui travaillent dans ce domaine ? Pourquoi certains sont exploités ? Et comment réduire cette exploitation ? L'invitée de l'épisode est Lina Abu Habib du Liban.
Malgré les réformes économiques menées par de nombreux pays Arabes, qui ont généralement conduit à la croissance économique, les bénéfices ont principalement atteint les élites politiques. Les répercussions négatives résultant de ces réformes comprenaient la corruption, le népotisme et la diminution et la disparition progressive de la classe moyenne. Dans cet épisode du podcast Masaha, nous parlerons des critiques des mouvements féministes à l'égard des systèmes capitaliste et néolibéral, notamment leur incapacité à protéger les individus et à assurer l'égalité et la justice sociale, et nous répondrons à la question suivante : Comment utiliser les théories féministes pour commencer à construire des systèmes économiques justes pour tous ? Et quels ont été les effets des réformes et programmes néolibéraux sur le mouvement féministe dans la région ? Les deux invitées de cet épisode sont Farah Kobeissy du Liban et Dima Karadsheh de Jordanie.
Chaque révolution industrielle dans l'histoire humaine est caractérisée par une innovation technique spécifique. Par exemple, la première révolution industrielle a apporté la vapeur qui a conduit à la création d'usines et à la mécanisation de la production. La deuxième révolution industrielle a apporté l'énergie électrique, et la troisième révolution industrielle a mis en place l'internet, les premiers ordinateurs et les premiers téléphones portables. Aujourd'hui, cinquante ans après la troisième révolution industrielle, nous sommes entrés dans l'ère de la quatrième révolution industrielle, qui change à nouveau le monde, mais qu'est-ce qui la distingue ?
Dans cet épisode, nous commencerons par définir la quatrième révolution industrielle, en discutant ses effets sur l'économie et le marché du travail, et plus précisément son impact sur les femmes dans la population active. Nous passons ensuite à la manière dont les femmes peuvent relever les défis posés sur le marché du travail par la numérisation et l'autonomisation. Les invitées de cet épisode sont Sarah Abdallah du Liban, Sabrina Boukhorsa d'Algérie et Gihan Abu Zeid d'Egypte.
L'OIT définit la sécurité sociale comme la protection offerte par l'État aux individus et aux familles pour garantir leur accès aux soins de santé et à la sécurité des revenus, notamment en cas de vieillesse, de chômage, de maladie, d'invalidité, d'accident du travail, de maternité ou de perte du soutien de famille. Il est considéré comme le mécanisme et la politique utilisés pour la redistribution des richesses et la promotion de la justice sociale.
Bien que chaque membre de la société, sans exception, ait droit à la sécurité sociale, ce n'est pas le cas dans de nombreux pays Arabes. De nombreux gouvernements sont obligés de fournir une sécurité sociale à leurs citoyens par le biais de la « Zakat » qui est dictée, collectée et distribuée par les institutions religieuses aux communautés dans le besoin. Par conséquent, les politiques adoptées entravent l'accès des femmes à tous les avantages des filets de sécurité sociale. En outre, les guerres, la violence et les troubles politiques dans certains pays Arabes, dont la Syrie, le Yémen et l'Irak, entre autres, contribuent à entraver tout progrès réel dans ce domaine, et l'existence de discussions de fond sur la question des droits des femmes et des filets de sécurité dans ces pays.
Dans cet épisode, nous parlons des formes de sécurité sociale dans certains pays Arabes, de la discrimination à laquelle les femmes sont confrontées par rapport aux politiques et mécanismes de sécurité sociale, et des mesures à prendre pour assurer l'égalité à cet égard. Les invitées de cet épisode sont Bahia Baalbaki du Liban, Irene Salonis et Hania Shalkami d'Egypte.
De nombreuses raisons économiques expliquent l’incapacité des femmes à accéder aux ressources financières, notamment leur participation limitée au marché du travail. Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), les taux de participation des femmes au marché du travail formel sont les plus bas au monde. Outre les barrières économiques, il existe également des barrières sociales et juridiques qui renforcent le rôle des hommes en tant que soutiens de famille et, par conséquent, privent les femmes des moyens de gagner de l’argent et les forcent à dépendre financièrement de leur mari ou des membres masculins de la famille.
Dans cet épisode, nous discutons des obstacles qui entravent l’indépendance financière des femmes dans la région MENA. Parmi les invitées figurent Suhair Farraj de Palestine, Dr Salma Nims de Jordanie et Amal Hajjaj d’Algérie.
Les infrastructures, conçues intelligemment et financées de manière adéquate, peuvent être inclusives pour tous les citoyens en termes d'accès aux services dont ils ont besoin. L'eau potable, l'électricité, les transports sûrs, les écoles, les établissements de santé, les technologies de l'information et de la communication sont autant de services d'infrastructure qui peuvent également être une source d'emplois décents pour les femmes, des emplois qui garantissent les droits des travailleuses en offrant de bonnes conditions de travail.
Cependant, dans de nombreux pays de la région MENA, les infrastructures sont encore très faibles et, dans de nombreux cas, les femmes sont les plus touchées. Tous ces services peuvent être plus efficaces lorsque leur conception, leur planification et leur mise en œuvre reposent sur une analyse minutieuse et éclairée de données basées sur le genre et sur des consultations avec les personnes qui bénéficient des services d'infrastructure, y compris, avant tout, les femmes.
Dans l'épisode d'aujourd'hui de Masaha, nous parlons des difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en raison de la médiocrité des services d'infrastructure, en particulier la disponibilité ou l'absence de transports en commun sûrs et de crèches pour les enfants des travailleuses. Nous examinerons les efforts menés par SADAQA, une organisation qui travaille pour améliorer les conditions de travail des femmes en Jordanie. L'invitée de cet épisode est Sahar Al-Aloul de Jordanie, accompagnée d'un groupe de femmes de la région qui nous parlent des services d'infrastructure et de l'impact qu'ils ont sur leur vie.
Dans son rapport de 2011, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement définit l'économie verte comme une économie qui augmente le bien-être humain et contribue à créer l'égalité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et la rareté des ressources.
Le changement climatique que connaît le monde aujourd'hui a incité de nombreux pays à chercher à passer à des industries vertes et respectueuses de l'environnement. Cela comprend le développement de nouvelles technologies moins dépendantes du carbone et la promotion de réformes globales dans les secteurs de l'énergie et des transports.
Lors de la transition vers l'économie verte, des milliers de nouveaux emplois seront créés, mais malheureusement, compte tenu de la situation actuelle, il est peu probable que les femmes bénéficient de ces opportunités sur un pied d'égalité avec les hommes. Dans cet épisode de Masaha, nous parlerons de deux pays Arabes qui sont considérés comme des pionniers dans le domaine des politiques respectueuses de l'environnement qui encouragent l'investissement dans l'économie verte dans la région, à savoir la Jordanie et le Maroc. Mais qu'ont fait ces deux pays dans ce domaine ? Et quelles sont les difficultés, les opportunités et les défis auxquels les femmes sont confrontées en ce qui concerne l'économie verte ? Les invitées de cet épisode sont Ruba Al Zoubi de Jordanie et Samia El Baouchi de Tunisie.
Ces dernières années, nous avons commencé à entendre des conversations au sein des cercles féministes sur l'intersectionnalité entre différentes formes d'oppression telles que le racisme et le sexisme dans le façonnement des réalités des femmes. Ce concept qui a vu le jour à la fin des années 1980, s'est exprimé de différentes manières plusieurs décennies auparavant. L'intersectionnalité explique les différentes formes de discrimination et la façon dont elle se rencontre avec le genre, l'orientation sexuelle, la classe sociale, le niveau d'éducation, la situation géographique et d'autres facteurs sociaux, économiques et politiques.
Dans l'épisode de Masaha d'aujourd'hui, nous parlerons des formes différentes et croisées de discrimination et d'oppression dont sont victimes deux groupes marginalisés dans nos sociétés, à savoir les personnes handicapées et les personnes LGBTQ+, en nous concentrant sur leurs conditions en Algérie et au Liban, en particulier au sein du marché de travail et en comparant ces conditions avec d'autres pays de la région. Les invités de cet épisode sont Tarek Zeidan du Liban et Aisha Zanai d'Algérie.
À l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, nous posons des questions sur l'évolution du mouvement féministe dans notre région. Le monde connaît actuellement ce qu'on appelle la quatrième vague féministe, qui aurait commencé il y a moins de dix ans, et c'est une extension de l'activisme féministe qui exploite les plateformes numériques pour diffuser son discours et organiser des campagnes de plaidoyer et de solidarité frontalière. Dans cet épisode de Masaha, nous nous penchons sur les caractéristiques les plus importantes de la quatrième vague féministe dans le monde Arabe, ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée et les gains qu'elle a obtenus à ce jour.
Les invitées de cet épisode sont Lina Abu Habib du Liban, Zeina Erhaim de Syrie et Suhair Asaad de Palestine.
Les mouvements féministes ont construit des alliances stratégiques avec divers acteurs des droits humains et de la société civile et des syndicats pour parvenir à la justice de genre. Dans cet épisode de Masaha, nous explorons les alliances que les féministes jordaniens et les défenseurs des droits des femmes ont conclues avec des organisations extérieures à leurs cercles, et l'impact qu'elles ont eu sur la réalisation des réformes juridiques. Nous écoutons également les opinions féministes sur les perspectives et les obstacles de la construction d'alliances dans la région MENA. Les invitées de cet épisode sont la députée à la Chambre des Représentants Jordanienne Wafaa Bani Mustafa, la Consultante en Droits Humains Hala Ahed et la militante pour le genre et la jeunesse Reem Abdel Hadi.
Cet épisode explore les conditions actuelles que vivent les soignants de la région MENA dans le cadre de la pandémie de la COVID-19. Il se concentre sur l'augmentation de la demande de travail de soins rémunéré et non rémunéré et sur la façon dont cela exerce une pression sans précédent sur les femmes de la région qui portent déjà le fardeau du travail de soins avec peu ou pas de soutien. Une discussion sur les réformes nécessaires ou les changements de politique féministes qui aideraient à prévenir la crise des soins ainsi qu'à redistribuer de manière adéquate le travail de soins entre les États, le marché et la communauté a lieu. Les invitées de cet épisode sont Lina Abou Habib du Liban et Sahar Aloul de Jordanie.
L'OIT a identifié les travailleuses migrantes comme particulièrement vulnérables en raison des mesures drastiques prises pour ralentir l'épidémie de coronavirus. La région MENA est le plus grand contributeur à la chaîne dite mondiale des soins, accueillant le plus grand nombre de travailleuses domestiques migrantes au monde, à 3.16 millions en 2015 selon l'OIT, dont la majorité sont des femmes. Pourtant, aucun pays de la région n'a ratifié la convention no. 189 qui vise à établir des normes de travail garantissant un travail décent aux travailleuses domestiques. Cet épisode met la lumière sur les différents défis auxquels sont confrontées les travailleuses domestiques migrantes et explore les réponses politiques possibles qui réduiraient leur vulnérabilité pendant la crise ainsi qu'à long terme. Nous parlons à Zeina Mezher qui travaille à l'OIT au Liban et à une travailleuse domestique vivant au Liban (qui a préféré garder son identité anonyme) dans cet épisode.
Alors que les confinements dans la région se poursuivent, les travailleurs informels sont confrontés à des défis économiques croissants. Plus de 60% des femmes employées dans la région sont dans le secteur informel. Beaucoup d'entre elles sont les seules fournisseuses de revenus dans le ménage. Ces travailleuses ont perdu leur revenu quotidien. Sans aucune forme de protection sociale ou d'assurance maladie pour alléger le poids de la crise sanitaire et économique que nous traversons, ils risquent de sombrer davantage dans la pauvreté. Cet épisode explore sous l'optique du genre la recommandation politique (ou les meilleures pratiques politiques) qui garantissent que les travailleuses informelles sont couvertes par une sécurité sociale adéquate. Ceux-ci peuvent inclure des régimes de protection sociale temporaires et/ou permanents qui couvrent les travailleuses journalières ainsi que les travailleuses saisonnières. L'invitée de cet épisode est Mona Ezzat d'Egypte.
Dans cet épisode spécial du podcast Masaha, nous évoquons brièvement les 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre et nous donnons un aperçu sur son histoire.
La première Conférence Mondiale des Nations Unies sur les Femmes au Mexique au milieu des années 1970 a invité à la création de mécanismes nationaux pour les femmes. Dès lors, ces mécanismes ont eu des impacts tangibles sur la vie des femmes et des filles dans notre région et dans le monde. Cependant, de nombreux défis les empêchent d'atteindre la pleine égalité entre les genres. Dans cet épisode de Masaha, nous discutons de ces mécanismes et parlons des « Principes d'Amman », un projet de l’Institut La Solidarité est Globale- Jordanie (Solidarity is Global Institute- Jordan), et du programme « Féminisme Politique » (Political Feminism) de la Fondation Friedrich Ebert. Les deux invitées de l'épisode sont Mervat Recchmawi, chercheuse dans le domaine des droits de l'homme, et Dr Salma Nims, présidente de la Commission Nationale Jordanienne pour les Femmes.
+961 1 202491+961 1 338986feminism.mena(at)fes.de
Listen to Season 1 and 2!
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